Comment se forme le cheveu

La tige du cheveu est formée de cellules cornées, kératinisées, véritables écailles imbriquées les unes dans les autres.

C’est donc la kératine qui « fait » la tige et c’est la kératine qui pose la plus grande partie des problèmes ayant trait à l’esthétique du cheveu, en matière de :

  • décoloration
  • coloration
  • shampooings
  • permanentation
  • frisage…

Ces traitements et ces manœuvres, en effet, sont susceptibles de lui porter atteinte, de le traumatiser.

Il sera donc utile de considérer de plus près cette substance et son processus de formation ; nous nous garderons, toutefois, de faire une étude approfondie, au risque de nous « embourber », tellement le problème kératine » est complexe et plein d’inconnues.

Le bulbe est constitué d’un amas de cellules identiques en tous points à celles de la couche germinative de l’épiderme.

Comme celles-ci, elles sont poussées vers l’extérieur au fur et à mesure que se forment de nouvelles cellules.

Sous la poussée de plus jeunes, les moines jeunes entreprennent une ascension au cours de laquelle elles deviennent le siège des différentes transformations d’ordre chimique : entre autres la kératinisation et la déshydratation.

Mais au lieu d’être éliminées par l’organisme sous forme de minces lamelles et rejetées plusieurs assises formant des lames qui recouvrent les surfaces intérieures et extérieures du corps.

La peau est un tissu épithélial.

La racine du cheveu est fixée à la peau, le long du canal folliculaire, par 3 gaines de tissu épithélial qui, en allant de l’orifice du follicule pilo-sébacé au bulbe, sont réparties comme suit :

  • De l’orifice externe à l’abouchement de la glande sébacée
  • Au-dessous de la glande sébacée, jusqu’au bulbe
  • Au-dessous de la papille

De l’orifice externe à l’abouchement de la glande sébacée

Le cheveu est entouré d’une gaine de cellules, véritable prolongement de celles de l’épiderme qui lui, se déprime en entonnoir.

Lorsqu’on l’examine au microscope, cette gaine présente la même structure que celle de l’épiderme, c’est-à-dire :

  • un corps muqueux
  • une couche granuleuse
  • une couche cornée sur laquelle glisse le poil, lubrifié par le sébum provenant de la glande sébacée

Au-dessous de la glande sébacée, jusqu’au bulbe

Le cheveu est entouré de 2 gaine :

  • la gaine épithéliale externe : c’est un prolongement du corps muqueux de Malpighi; il s’agit donc d’un tissu vivant dans lequel ne figurent pas de cellules cornées, comme dans la gaine précédente
  • la gaine épithéliale interne : elle est composée de trois rangées de cellules dont la plus interne, formée de cellules s’engrenant avec les cheveu, fixe celui-ci au follicule ; sans cette gaine et sans la disposition particulière de ces cellules, le cheveu ne serait retenu dans le follicule que par son adhérence à la papille

C’est grâce à cet engrènement qu’on entraîne habituellement la gaine épithéliale avec un poil à bulbe creux quand on arrache ce dernier sur le vivant.

Il ne s’oppose pas à la croissance du poil pour la raison très simple que la gaine épithéliale pousse avec le poil et en même temps que celui-ci, de la papille vers l’embouchure de la glande sébacée où elle se désagrège.

Au cours de cette ascension, les deux premières couches cellulaires de la gaine épithéliale se kératinisent et perdent leur noyau.

Au-dessous de la papille

Des profondeurs du follicule, monte vers son orifice une gaine fibreuse formée par du tissu conjonctif qui recouvre les gaine épithéliales, et enserre le tout dans un « étui » appelé : sac folliculaire.

C’est dans la partie de ce sac que vient s’insérer le muscle horripilateur ou érecteur du poil.

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