La sécrétion de la sueur

Les glandes sudoripares sécrètent un liquide, la sueur, qui s’infiltre dans la couche cornée « où elle se perd comme un fleuve dans les sables ».

La sueur

Sueur

Sueur

Elles sécrètent en permanence ; mais la  sécrétion sudorale n’est pas apparente à l’état normal car la sueur s’évapore au fur et à mesure qu’elle « sort du pore », sous forme de perspiration ou exhalation cutanée de la vapeur d’eau à travers l’ensemble des différentes couches.

Lorsque la couche cornée est défectueuses la perspiration augmente considérablement et déshydrate les tissus.

La perspiration a été interprétée autrefois comme une véritable respiration cutanée.

Division de suite que « on ne saurait voir dans ce phénomène rien qui rappelle la respiration cutanée de la grenouille, par exemple ».

L’histoire des produit de beauté « qui empêchent la peau de respirer » n’est qu’une légende, bien enfoncée dans l’esprit rétrograde de certains et difficile à déraciner, comme toutes les légendes.

« Cette perspiration, invisible chez l’homme, ne diffère de la sudation que par le degré ».

La sécrétion sudorale est, donc, continue ; mais quantitativement variable car elle est soumis à l’influence d’un grand nombre de facteur divers :

  • la chaleur et le froid
  • les différentes variations atmosphériques
  • l’exercice musculaire ou le repos
  • l’état nerveux du sujet
  • certains états pathologiques
  • la quantité de boissons…
Exercice physique

Exercice physique

Les glandes apocrines, celles volumineuses des aisselles surtout, seraient même influencées par les hormones sexuelles.

La quantité de sueur émise par un sujet adulte qui exerce une activité  » normale » est, en ligne générale, d’un litre par 24 heures.

Elle se réduit à 300 gr par jour chez le sujet au repos musculaire complet, et peut ‘élever à 400 gr par heure au cours d’un exercice musculaire violent.

La sueur, liquide aqueux « riche en urée et en sels, a un rôle d’élimination qui lui est propre et un rôle de régulation de la température du corps entraînant, du fait de son évaporation, une déperdition de chaleur ».

Les odeurs corporelles

Faire un exposé sur les odeurs corporelles serait déborder le cadre de nos exposés, bien que ces odeurs représentent un problème cosmétique « à l’ordre du jour ».

Toutefois, nous voudrions signaler à tout le monde qu’en matière d’odeurs corporelles, il faut incriminer surtout la sécrétion sudorale des glandes apocrines.

En effet, les glandes eccrines sécrètent une sueur riche en urée mais pauvre en produits concrets, pendant que les apocrines « sécrètent une sueur riche en produit concrets, notamment en lipoïdes porteurs de substances odorantes et en pigments ».

Signalons, pour terminer, que la sécrétion des glandes apocrines est alcaline, pendant que celle des glandes eccrines est « généralement acide, sauf dans le cas de sudations abondantes ».

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