Les causes de la canitie (on donne en médecine le nom de canitie à la décoloration généralisée ou partielle, congénitale ou acquise, du système pileux) demeurent encore inconnues.
Une cause encore inconnue
Le blanchissement des cheveux est-il dû à une destruction du pigment ou à une arrêt de sa production ? Nous l’ignorons.
Les hypothèses les plus diverses ont été mises en avant pour expliquer ce phénomène.
Il serait donc inutile d’en discuter ici.
Quelques hypothèses
Contentons-nous tout simplement de l’évoquer, d’après ce que Ch. Zviak écrit à ce sujet :
« La recherche de l’explication de la canitie a donné lieu à de nombreux travaux, à de nombreux hypothèses. On n’a détecté que très peu de pigment dans les cheveux blancs. La métanogenèse est donc probablement arrêtée. Cela n’implique pas forcément que les mélanocytes soient détruits ».
Une autre explication a été avancée ; les mélanocytes cessent leur activité au début du cycle capillaire et se retirent dans la papille. Ces mélanocytes émigrent ensuite dans la matrice du cheveu. L’âge croissant, ce processus deviendrait perturbé.
Les mélanocytes migreraient dans le cordon épithélial des masses radiculaires des poils, et se perdraient en tant que facteurs de pigmentation des cheveux.
D’autres hypothèses encore ont été envisagées : absorption des pigments par des cellules « pigmentophages », minéralisation troublée, décoloration chimique, apparition de bulles d’air dans la tige du cheveu, faisant paraître le cheveu optiquement blanc…
On peut discuter à l’infini sur les cas de canitie brutale, consécutifs à un choc mental. De nombreux cas ont été relatés.
Nous sommes extrêmement sceptiques.
L’explication la plus généralement avancée est celle des bulles gazeuses donnant l’impression optique de cheveux blancs.
Les pigments mélaniques seraient inaltérés.
Le contrôle de cette hypothèse serait relativement facile, si l’opportunité nous en était donnée.
Il faudrait prélever des cheveux ainsi « blanchis » et essayer d’isoler et d’identifier les pigments mélaniques non altérés, mais simplement « masqués » par les bulles d’air.