La peau selon le sexe

Il y a entre la peau de la femme et celle de l’homme des différences notables.

Bien que la plupart d’entre elles soient nettement visibles, il sera néanmoins utile de les préciser au point de vue de :

  • l’aspect général
  • l’épaisseur
  • la pigmentation
  • la production des poils
  • la sécrétion sébacées

La différence entre la peau du type féminin et la peau du type masculin est due à la sécrétion hormonale qui confère à la peau de l’un et de l’autre sexe ses caractères particuliers :

  • finesse chez la femme
  • épaisseur chez l’homme ; pousse du poil limitée :
    • au cuir chevelu
    • au pubis
    • aux aisselles chez la femme
  • abondance de production chez l’homme…

Dès la naissance et jusqu’à la puberté, la peau de la jeune fille et celle du jeune homme ne présentent pas de différences ; mais, dès que les hormones androgènes, c’est-à-dire mâles, se manifestent et exercent leur influence sur tout l’organisme, alors commence la véritable « métamorphose » entre les deux sexes.

Les glandes sexuelles de la femme, ne l’oubliez pas, ne produisent pas seulement des hormones femelles, mais aussi des hormones mâles.

Cette sécrétion est minime mais suffisante pour « déterminer l’orientation de l’organisme vers le sexe féminin ou masculin ».

C’est au moment de la puberté que chez l’un comme chez l’autre sexe apparaissent les poils pubiens et axillaires, que la sécrétion sébacée, faible et discrète jusque là, devient active et que l’acné, se « trouble fête » de la puberté peut se manifester.

Si la peau de la jeune fille ne change pas, normalement, celle du jeune homme se transforme :

  • elle devient plus épaisse
  • la barbe apparaît
  • le diamètre des poils augmente

Différence de l’aspect général

Par sa texture, son grain et sa finesse, l’aspect de la peau de la femme est plus agréable à la vue que celui de la peau de l’homme dont le tégument externe plus grossier se recouvre dans certaines régions de poils durs et touffus.

Influencée par la sécrétion hormonale la peau féminine conserve sa douceur et son velouté, dus, très probablement aussi, au fait que la femme retient plus facilement que l’homme, l’eau dans ses tissus.

Épaisseur et pigmentation

La peau de l’homme est plus épaisse que celle de la femme.

D’après les ethnologues, les femmes, dans la plupart des races, semblent avoir la peau plus claire que celle des hommes ; dans la race blanche, leurs cheveux aussi seraient en général plus clairs.

Production des poils

La répartition des poils sur le corps humains pourrait être décrite de la manière suivante :

Poils communs aux deux sexes

  • cheveux
  • poils des aisselles
  • poils des organes génitaux
  • poils annexes aux organes des sens :
    • cils
    • sourcils
    • poils du nez
    • poils des oreilles

Cette pilosité est plus accentuée chez l’homme que chez la femme et comporte certaines différences :

  • les poils axillaires et pubiens de la femme sont plus fins que ceux de l’homme
  • les sourcils de la femme ont plus fins aussi…

Leur diamètre est de 50% plus petit que celui des sourcils des hommes.

La production pilaire est, nous l’avons dit, liée à la sécrétion hormonale et sensible à l’influence de certaines hormones.

Ainsi :

  • le développement des cheveux, des cils et des sourcils est en rapport avec la sécrétion des hormones de croissance et des hormones androgènes
  • le développement des poils de la poitrine et des aisselles dépend des hormones stéroïdes et celui des moustaches et de la barbe des hormones stéroïdes mâles

Poils particuliers au sexe masculin

 

  • barbe
  • poils de jambes
  • poils de la région thoracique
  • des bras
Poils de la région thoracique

Poils de la région thoracique

Cette pilosité, à part la barbe, n’est pas physiologique à proprement parler, mais elle ne revêt aucun caractère anormal et n’affecte pas l’homme qui en tire souvent orgueil, persuadé qu’elle représente un signe de virilité.

En règle générale, les poils axillaires et pubiens sont plus gros chez l’homme que chez la femme.

Poils superflus chez la femme

Certaines régions cutanées physiologiquement glabres peuvent se couvrir de poils, dit « superflus ».

La cause de cette pousse anormale doit être recherchée dans le dysfonctionnement d’une ou plusieurs glandes endocrines et très certainement dans un excès de sécrétion d’hormones mâles.

La présence de poils « superflus », l’hypertricose, ne revêt pas d’habitude un caractère grave ; c’est un petit inconvénient d’ordre esthétique relativement fréquent qui, en l’état actuel de la thérapeutique endocrinienne ne peut pas être être supprimé par un traitement hormonal qui éliminerait les poils pilogenèse qui revêt un aspect réellement dramatique chez la femme, c’est l’hirsutine ou virilisme.

Après la puberté, ces malheureuses femmes assistent au « développement exubérant et précoce du système pileux qui prend une distribution masculine ».

Cette maladies est due généralement à une tumeur de la cortico-surrénale ou à une tumeur de l’ovaire.

Le traitement de cette affection est chirurgical.

Sécrétion sébacée

La sécrétion sudorale semble être pareille dans les deux sexes. Il n’en est pas de même de la sécrétion sébacée.

D’après certains auteurs la sécrétion sébacée qui diminue avec l’âge, se stabiliserait chez l’homme à partir de 60 – 65 ans.

Selon d’autres, au contraire, elle demeurerait inchangée jusqu’à un âge avancé, « bien après la disparition des impulsions sexuelle ».

Mais tous ces auteurs reconnaissent que la production de sébum diminue brusquement et d’une manière importante chez la femme, après la ménopause et que loin de se stabiliser la sécrétion faiblit de plus en plus.

On constate aussi une diminution importante du film sébacé pendant la période de la grossesse. On explique ce phénomène par l’augmentation des hormones œstrogènes qui ont une action freinatrice sur la sécrétion sébacée.

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