La peau selon la race

Chaque groupe ethnique, c’est-à-dire, de peuples qui se différencie des autres par :

  • un ensemble de caractères physiques
  • héréditaires
  • représente une race

L’anthropologie, cette science « qui a pour objet l’étude du groupe humain envisagé dans son ensemble, dans ses détails e dans ses rapports avec le reste de la nature, classe les races d’après :

  • la couleur de la peau
  • des cheveux
  • des yeux

Vous savez tous depuis vos premières leçons de géographie que l’on distingue trois races humaines :

  • la blanche
  • la jaune
  • la noire

Auxquelles on ajoutait autrefois la soi-disante « race rouge », les Indiens d’Amérique, qui sont, en réalité, des « jaunes », dont le teint est cuivré.

Les races humaines se divisent en sous-races.

A titre de simple curiosité, voici un tableau synoptique des sous-races :

  • race blanche :
    • Nordique
    • Est-européenne
    • Dinarique
    • Alpine
    • Méditerranéenne
    • Aïnan
    • Anatolienne
    • Sud-orientale
    • Indo-afghane
  • race jaune
    • Sibérienne
    • Nord-Mongole
    • Sud-Mongole
    • Indonésienne
    • Polynésienne
    • Esquimaux
    • Amérindienne
  • race noire
    • Éthiopienne
    • Mélano-africaine
    • Négrille
    • Mélano-Indou
    • Négrito
    • Mélanésienne

Le métissage est le croisement entre races différentes.

Le peuple français est composé de 3 races :

  • Nordique
  • Alpine
  • Méditerranéenne

Si les ouvrages d’ethnologie et d’anthropologie sont nombreux, il n’existe pas encore un livre entièrement consacré à l’étude de la peau selon les races.

Et c’est dommage car un travail très poussé sur ce sujet représenterait un document utile :

  • pour les esthéticiennes
  • pour les cosmétologues

La fabrication et l’emploi d’un produit de beauté doivent être conçus, en effet, en tenant compte de :

  • la latitude sous laquelle vivent les utilisateurs
  • la structure de leur peau
  • leur teinte
  • leur sensibilité cutanée…

La « carence » de documentation en cette matière nous a obligé à consulter différents ouvrages et à « cueillir », où nous a été possible, des informations.

Nous nous excusons s’il vous paraît fait de « brique et de broque » et si les renseignements que nous vous donnons ne sont pas aussi complets que nous l’aurions voulu.

La couleur de la peau

La colorisation des téguments qui caractérise les différentes races et due, vous le savez, à la quantité de mélanine contenue dans les couches profondes de l’épiderme.

Selon le degré d’évolution du pigment mélanique ou selon sa nature chimique, nous aurons un teint :

  • plus ou moins pâle
  • franchement noire
  • jaunâtre et cuivré

La diffusion plus ou moins intense de la mélanine vers les couches externes de l’épiderme étant soumise à l’influence de la lumière, nous avons dans une même race une variation de teint.

Les ethnologues distinguent 10 nuances principales de couleur de la peau dans les races humaines que J.Deniker résume ainsi :

  • race blanche
    • blanc pâle et blanc rosé
    • blanc basané
  • race jaune
    • jaune pâle, couleur grain de froment
    • jaune épais, couleur « cuir neuf de valise »
    • jaune brun, couleur feuille morte
  • race noire
    • brun rougeâtre, couleur cannelle
    • brun chocolat
    • brun très foncé

Dans son célèbre ouvrage « instructions générales pour les recherches anthropologiques sur le vivant » Broca a donné un tableau chromatique de 34 nuances de couleur de la peau.

Ce tableau est encore adopté par la majorité des anthropologistes.

La mélanine absorbe les radiations U.V. et les arrête en grande partie.

Les races très pigmentées, donc, sont moins sensibles aux U.V. que les races faiblement pigmentées, de telle sorte que le noir est moins sujets aux coups de soleil et aux insolations que les individus de race blanche.

La peau du noir absorbe plus de radiations calorifiques que la peau du blanc.

Certains auteurs ont calculé qu’elles est de 84% chez le noir et de 55 à 65 % chez les blanc.

La couleur et la nature des cheveux

Une blonde

Une blonde

Les ethnologues distinguent 4 couleurs principales de cheveux :

  • noir
  • bruns
  • châtains
  • blonds

Ils comportent un très grand nombre de nuances.

  • les cheveux blonds sont particuliers à la race blanche
  • toutes les autres races ont les cheveux noirs ou bruns

Nous vous rappelons que les cheveux roux ne représentent pas la caractéristique d’une race, mais une anomalie du pigment mélanique à laquelle on a donné le nom de : érythrisme.

« la nature du cheveu est, avec la coloration de la peau, un des caractères le plus souvent utilisé pour la classification des groupes humains ».

On distingue 5 types de cheveux :

  • droits : longs et raides, leur tige est plus grosse que celle des cheveux de la race blance
  • lisse : sont plus fins
  • ondulés
  • frisés
  • crépus

Il est évident qu’entre ces catégories principales se place un nombre considérable d’intermédiaires et qu’il y a tous les termes de passage entre le cheveu droit des Mongols et le cheveu crêpu des noirs d’Afrique.

D’habitude, on divise les races humaines en 2 groupes « capillaires » :

  • le groupe à cheveux lisses
  • le groupe à cheveux frisés

le système pileux

Tout semble prouver que le système pileux humain est en rapport avec la nature des cheveux.

En effet, « les races aux cheveux droits sont ordinairement très glabres ; les hommes ont à peine une barbiche rudimentaire tandis que dans les races aux cheveux ondulés ou frisés, le système pileux est considérable ».

Dans les races aux cheveux crêpus, « on trouve des types glabres à côté de types assez pileux ».

Il y a aussi un rapport certain entre la nature des cheveux et la pigmentation de la peau.

On peut le résumer schématiquement ainsi :

  • coloration blanche de la peau : cheveux ondulés dont la couleur est en accord avec celle des yeux et les nuances de teinte de l’épiderme
  • coloration jaune : cheveux droits et lisses
  • peau brune, rougeâtre : cheveux frisés
  • peau noire  cheveux laineux

Les glandes annexes de la peau

Nous avons dit que la peau noire absorbait plus de radiations caloriques que la peau blanches.

La température interne des noirs devrait donc être plus élevée que celle des blancs.

Or on a pu constater que les noirs supportent bien mieux que les blancs les très fortes chaleurs et que leur température, pendant des travaux pénibles, sous un soleil de « plomb » est moins élevée que celle du blanc qui se révèle incapable, d’ailleurs, de soutenir le même effort sous le climat tropical.

Dans les chambres de chauffe de bateaux d’autrefois, véritables fournaises où la température interne des chauffeurs blancs dépassait souvent 39°, le chauffeur noir avait une température supérieure de quelques dixièmes à peine à la normale.

« Comment expliquer ces faits en apparence paradoxaux, les réactions des noirs devant être inverses d’après la couleur de leur peau ? »

On les explique aisément car les individus de race noire possèdent un  plus grand nombre de glandes sudoripares que les individus de race blanche.

Vous vous souvenez que le mécanisme de la régulation thermique a lieu grâce « à la production des sueurs et à leur évaporation à la surface de la peau qui amènent un refroidissement proportioonnel à la quantité de liquide sécrété ».

Il vous sera donc facile de comprendre pour quelles raisons le noir, tout en absorbant une plus grande quantité de radiations, à cause de la richesse de sa peau en mélanine, peut supporter la chaleur et maintenir stable sa température interne.

En partant des régions polaires, le nombre de glandes sébacées augmente chez les différentes races au fur et à mesure que l’on s’approche des régions tropicales.

Ainsi la peau des esquimaux et des habitants de la Terre de feu contient peu de glandes sudoripares tandis que celle es peuples de l’Équateur en possède en très grand nombre.

Voici la curieuse statistique de Clark et Lhamon où il est montré que le peuple le plus pourvu en glandes sudoripares est l’Hindou :

Blancs des U.S.A 558,9
Nègres des U.S.A  597,2
Négritos  709,2
Hindous  738,2

 

Ces chiffres indiquent le nombre des pores de la peau du sujet par cm².

Les noirs et les Hindous donc, transpirent bien plus que les blancs ; ils se défendent bien mieux contre la chaleur grâce aux glandes sudoripares, et nous allons de voir, à leur excellente vascularisation.

Le nombre des glandes sébacées est aussi plus important et leur sécrétion plus abondante, chez les peuples de race noire.

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